Jack et la mécanique du cœur


Édimbourg 1874. Jack naît le jour le plus froid du monde et son cœur en reste gelé. Le Docteur Madeleine le sauve en remplaçant son cœur défectueux par une horloge mécanique. Il survivra avec ce bricolage magique à condition de respecter 3 lois : premièrement ne pas toucher à ses aiguilles, deuxièmement maîtriser sa colère et surtout ne jamais Ô grand jamais, tomber amoureux. Sa rencontre avec Miss Acacia va précipiter la cadence de ses aiguilles. Prêt à tout pour la retrouver, Jack se lance dans une quête amoureuse qui le mènera jusqu'en Andalousie.


Inspiré par Tim Burton, l'univers créé par Malzieu est fantastique, esthétique, parfois drôle et émouvant. Le dessin est beau, soigné, l'animation fluide. Les personnages sont attachants mais les doubleurs ont été étrangement choisis : Grand Corps Malade a une voix trop grave pour l'âge de son personnage et Rochefort une voix trop âgée pour incarner un Méliès plutôt jeune d'apparence. Par ailleurs, le personnage de Madeleine aurait pu être plus développé. Les chansons sont de qualités inégales, ne riment souvent pas, ce qui me dérange. De plus, je n'aime pas le slam. L'idée de départ est originale mais exploitée de façon classique comme une comédie romantique banale, quoique la fin soit surprenante. Les thèmes abordés, crainte d'aimer, dépendance amoureuse, violence scolaire, ne sont sans doute pas saisis par les plus jeunes qui ont commencé à s'agiter dès le milieu de la projection. Le résultat est assez étrange, un film d'animation pour adultes rempli de chansons pas toujours top.

5,5/10

PS : Mais que vient faire Jack l'éventreur là-dedans ? Est-ce une hallucination ?

Commentaires

  1. Pour savoir, lis le livre. :-)
    il est tellement plus merveilleux que le film.

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  2. J'y pensais justement. J'hésite un peu, j'ai peur de ne pas adhérer au style.

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