The homesman

En 1854, trois femmes ayant perdu la raison sont confiées à Mary Bee Cuddy, une pionnière forte et indépendante mais désespérément seule, par leurs maris respectifs qui s'en débarrassent avec une certaine lâcheté. Sur sa route vers l’Est, où ces femmes pourront trouver refuge, elle croise le chemin de George Briggs, un rustre vagabond qu’elle sauve d’une mort imminente. Parce qu'il l'a promis et pour 300 dollars, ce dernier accepte de faire le voyage avec elle.


Voilà un film surprenant. Il prend son temps pour démarrer et garde un rythme lent -trop lent- pour un rendu âpre, comme les terres sans cesse battues par les vents. Les performances d'acteurs, de Tommy Lee Jones, drôle et un peu fou, à Hilary Swank, obstinée et pathétique, en passant par Grace Gummer et Miranda Otto, sont parfaites. Ils parviennent à rendre leurs personnages attachants alors que ce n'était pas évident. Les guest, en revanche, ne semblent être là que pour pouvoir mettre des noms connus au générique. On ne voit pas toujours où Jones veut en venir et les flashbacks brouillons et glauques n'aident pas. Malgré le thème un peu différent du western habituel puisqu'il traite de la place de la femme dans l'Ouest sauvage, le film est rempli de clichés. La fin est maladroite et terriblement amère. Tout cela manque cruellement d'espoir et de lumière, bien que les paysages soient superbes et la photographie impeccable.

5/10

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