La planète des singes : l'affrontement
Une nation
de plus en plus nombreuse de singes évolués, dirigée par César,
est menacée par un groupe d’humains qui a survécu au virus
dévastateur qui s'est répandu dix ans plus tôt. Ils parviennent à
une trêve fragile, mais de courte durée : les deux camps sont sur
le point de se livrer une guerre qui décidera de l’espèce
dominante sur Terre.
Le mimétisme
entre singes et humains a encore augmenté. Le singe devient presque
un humain comme un autre, avec les mêmes travers. Dommage que la façon dont César a créé la communauté ne soit pas explicitée. Andy Serkis fait
toujours merveille. Dommage que Jason Clarke n'ait pas le charisme de
James Franco, d'autant que Keri Russel est charmante. Gary Oldman est
largement sous-employé. Le propos aurait pu être intelligent mais
est trop explicité. Car on parle beaucoup dans ce deuxième opus
prévisible à la 3D inutile. On dirait que les leçons "pourquoi
le fanatisme c'est mal", "pourquoi la haine c'est mal"
(parce que ça conduit à la guerre et à la mort, ce qui est mal)
sont expliquées aux enfants avec des dialogues à leur niveau. Les
personnages sont stéréotypés : le meneur charismatique (vive
Serkis), le traître revanchard, le militaire accro aux explosions,
la ravissante infirmière. En revanche, les effets spéciaux sont
parfaits : les singes ont l'air vrais, les scènes de combat sont
magistrales. Le spectacle est assuré. J'aurais aimé mettre une
meilleure note à ce film mais impossible, il prend trop le
spectateur pour un imbécile malgré sa beauté formelle.
5/10
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