Nos étoiles contraires
Hazel Grace
et Gus partagent un humour ravageur et le mépris des conventions.
Leur relation est elle-même inhabituelle, étant donné qu’ils se
sont rencontrés et sont tombés amoureux lors d'un groupe de soutien
pour les malades du cancer.
Vu la pub
qui a envahi internet et les cinés, impossible de passer à travers
le phénomène Nos étoiles contraires. Justement, j'ai une amie qui
l'a lu et qui veut le voir, allez hop, on y va ! Et honte sur moi,
j'ai succombé, j'ai pleuré, je me suis laissée embarquée dans l'histoire. Et je me suis retenue parce que ça
aurait pu être pire. Je n'étais pas convaincue par la
bande-annonce, d'autant que j'y avais décelé la fin et que les
acteurs ne m'emballaient guère. Finalement, Shailenne Woodley et
Ansel Elgort s'en sortent bien en restant sobres, leurs personnages,
plein d'humour, sont attachants. Les seconds rôles (Nat Wolff,
Willem Dafoe, Laura Dern, Sam Trammell, Lotte Verbeek) aussi
d'ailleurs, bien qu'ils soient peu développés. Le propos sur le
cancer n'est pas tout le temps tire-larmes malgré l'accumulation de
clichés. Heureusement, il n'est pas seulement centré sur la mort,
la peur de mourir et les déboires médicaux mais aussi sur l'oubli
et ce que les proches vont devenir après le décès des deux ados.
On est très touché par le comportement des parents. C'est
romantique, plein d'émotions, et, contrairement à ce que je
craignais, on évite plutôt bien le pathos grâce à un scénario
bien écrit et drôle. En revanche, la musique appuie un peu trop le
propos. La réalisation est classique -trop- mais on ne s'ennuie pas
pendant ces 2h. Ce n'est pas transcendant, on s'en veut d'avoir
pleuré, mais on reconnaît avoir passé un agréable moment.
7/10
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