White bird in a blizzard

Kat Connors a 17 ans lorsque sa mère disparaît sans laisser de trace. Alors qu’elle découvre au même moment sa sexualité, Kat semble à peine troublée par cette absence et ne paraît pas en vouloir à son père, un homme effacé. Mais peu à peu, ses nuits peuplées de rêves vont l’affecter profondément et l’amener à s’interroger sur elle-même et sur les raisons véritables de la disparition de sa mère…
 
 
Ce film est d'abord un film d'ambiance. Dès le début, et malgré un décor aseptisé et pimpant, le réalisateur instille une atmosphère glauque au possible, si bien que je me suis sentie vaguement mal à l'aise pendant toute la projection. Il décortique les relations de couple, de parents à enfant, enfin à ado. L'ado en question est une drôle de fille qui passe son temps à traiter son père de lavette et sa mère de cinglée sans jamais cesser de les défendre, enfin quand elle ne parle pas de sexe. Ou n'y pense pas. Shailene Woodley est excellente en ado un peu paumée qui feint une assurance qu'elle n'a pas vraiment. Eva Green, sublime, est parfaitement glaçante en mère tirée à quatre épingles qui s'ennuie, refuse de vieillir et jalouse sa fille jeune et jolie avec tout l'avenir devant elle, alors qu'elle-même a gâché sa vie. Son personnage est de loin le plus intéressant. Christopher Meloni -mon Dieu rasez-moi cette moustache- campe avec plus de pertinence que je ne l'aurais cru un père et mari effacé, avec une petite voix, mais dont on ne parvient pas à percer les motivations. Le choix d'une réalisation distanciée avec voix off fait perdre une bonne partie de potentiel émotionnel du film.
5/10
 

 


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