Célibataire mode d'emploi

Alice. Robin. Lucy. Meg. Tom. David... À New York, on ne compte plus les âmes en peine à la recherche du partenaire idéal, que ce soit pour une histoire d'amour, un plan drague… Entre les flirts par SMS et les aventures d'une nuit, ces réfractaires au mariage ont tous un point commun : le besoin de redécouvrir le sens du mot célibataire dans un monde où l'amour est en constante mutation.
Avec ce genre de film, on ne s’attend pas à quoi que ce soit de sérieux. On aurait tort. Si le film est léger, drôle, un peu trash mais pas vraiment vulgaire, il parle des jeunes adultes d’aujourd’hui, non sans un peu d’exagération. Ils se cherchent, se trouvent parfois. Boivent, beaucoup. Travaillent, de temps en temps (oui, on n’a pas dit que c’était réaliste). Le casting tient la route entre l’élégance de Leslie Mann et l’incontinence verbale de Rebel Wilson qui pourrait changer de rôle de temps en temps. Entre les deux, Dakota Johnson en gentille fille paumée et Alison Brie en mathématicienne du grand amour. Ces messieurs s’en sortent très bien, mention spéciale à Anders Holm, séduisant et aussi perdu que ces demoiselles. Les personnages sont attachants, tantôt drôles, tantôt horripilants. Les dialogues sont impertinents, crus, marrants. Le film fait rire, n’est pas complètement prévisible. L’émotion surprend parfois le spectateur au détour d’une scène malgré les clichés et les facilités. Et surtout, les héroïnes n’attendent pas ou plus ce salaud de prince charmant toujours en retard, elles prennent leur vie en main, font des erreurs, rencontrent un type bien, ou pas. Et contrairement à ce que l'on aurait pu croire, les hommes ne sont pas en reste et les arcs narratifs leurs correspondant ne sont pas évacués. Voir ce film, c’est comme lire un magazine féminin : un moment de détente vite oublié.

7/10

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