Captain America : civil war

Suite à l'une de leurs interventions ayant causé d'importants dégâts collatéraux, le gouvernement décide de créer un organisme de commandement et de supervision des Avengers. Cette nouvelle donne provoque une scission au sein de l'équipe : Steve Rogers reste attaché à sa liberté sans ingérence gouvernementale, tandis que d'autres se rangent derrière Tony Stark, qui contre toute attente, décide de se soumettre au gouvernement.
Voilà un combat de titans qui suscite bien plus l'intérêt que celui qui a opposé Superman et Batman. D'une part, les raisons de l'opposition des amis est claire compréhensible et amenée petit à petit, pas de façon brutale. D'autre part, l'action émaille tout le film, alternant dialogues, combats et courses poursuites. En revanche, je trouve qu'il s'agit plus d'un Avengers que d'un Captain America vu que ce dernier n'est pas plus présent à l'écran que Iron Man. C'est un film d'équipe, de deux équipes qui s'opposent en fait. Tous les personnages ont droit à une vraie scène. Spiderman et Black panther sont introduits. Je m'inquiète un peu de la surenchère de personnages et d'action, à surveiller dans les prochains. Tout en ouvrant bien des possibilités, cet opus clôt l'action du Soldat de l'hiver. Le casting est toujours impeccable. Robert Downey Jr cabotine moins que parfois, c'est reposant et du coup Stark prend cette fois ses responsabilités. Chris Evans donne plus d'ampleur à Rogers, enfin. Si les effets spéciaux sont de qualité, l'action manque parfois de lisibilité (courses-poursuites). Daniel Brühl est toujours talentueux, je regrette que son personnage soit un peu sous-exploité du fait de la prévalence du conflit entre les Avengers. Une petite mention spéciale à Paul Bettany qui réussit à faire apparaître des émotions sous le maquillage rouge de Vision. Les scènes de combat, épiques, sont vraiment chouettes. Le scénario s'avère légèrement prévisible mais fluide et bien construit. Bien sûr, il évoque la notion de responsabilité, de libre-arbitre et de liberté, mais confronte les amitiés, les valeurs et les vengeances, le tout sur fond d'humour efficace. Une réussite.

8,5/10




Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Indiana Jones et le cadran de la Destinée de James Mangold / Poussiéreux /

Farang de Xavier Gens / Minimaliste /

Une nuit d'Alex Lutz / Beau /