Independence day resurgence

Après le 4 juillet 1996, parce qu'elles savent que les extraterrestres vont revenir, toutes les nations ont collaboré autour d’un programme de défense colossal exploitant la technologie extraterrestre récupérée. Rien ne peut les préparer à la force de frappe sans précédent des aliens. Seule l'ingéniosité et le courage de quelques hommes et femmes peuvent sauver l’humanité de l'extinction.

J'ai sans doute vu le 1er à la télé il y a longtemps mais je ne m'en souviens guère -il faudra y remédier. Quelques références très pointues ont pu m'échapper mais dans l'ensemble, j'ai pu tout suivre sans problème. La trame scénaristique est un classique du film catastrophe, elle ne s'en éloigne jamais : invasion, destruction, contre-attaque... Toutefois, ce classicisme n'est pas pour déplaire : le spectateur ne vient pas voir Inception mais un divertissement facile bourré d'explosions. Et il est servi : combats spatiaux, explosions, destructions, morceaux de bravoure, sacrifices. Personnellement, j'aime les films catastrophe qui ne se prennent pas vraiment au sérieux et ne prétendent à rien d'autre qu'au divertissement. D'autant que ce qui compte ici, ce n'est pas la fin, mais comment on y parvient et c'est là que tient le suspense. Les effets spéciaux sont excellents, l'esthétique soignée et le design des aliens superbe. Bizarrement, je les trouve plutôt beaux et en tout cas ingénieux. Dommage qu'on ne voit pas mieux l'intérieur de leur vaisseau. Nombre de comédiens sont de retour (notamment Jeff Goldblum, toujours parfait, Bill Pullman, assez émouvant), quelques nouveaux amènent du sang neuf (citons Liam Hemsworth, quota beau gosse et néanmoins sympathique, Travis Tope, Maika Monroe, repérée dans It follows, impeccable, Sela Ward, toujours élégante, William Fichtner, Charlotte Gainsbourg, assez inutile, quota féminin français scientifique ?). Ça manque d'une vraie figure charismatique parmi les petits jeunes, un personnage vraiment magnétique comme peut l'être Goldblum. Si l'humour fonctionne bien, il manque de piquant, de vraie bonne punchline. L'émotion n'est pas forcée, ni très prégnante d'ailleurs. J'ai remarqué, contrairement à d'autres critiques, que le patriotisme américain paraît moins marqué que dans d'autres films, IDR a une touche, quoique de façon légèrement artificielle, internationale, moins auto-centrée. Franchement, c'est basique mais c'est visuellement assez époustouflant, si bien que même en 2D, on a parfois une impression de 3D. Du beau et grand spectacle.

7,5/10
PS : 3ème épisode en vue.

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