Tarzan

John Clayton, alias Tarzan, a renoué avec ses origines aristocratiques, répondant désormais au nom de Lord Greystoke. Convié au Congo en tant qu'émissaire du Commerce, il s'y rend accompagné de Jane et du Docteur Williams. Il est loin de se douter du piège qui l'attend. Car le redoutable belge Leon Rom est bien décidé à l'utiliser pour assouvir sa cupidité…
John, tout à fait acclimaté à la froide Angleterre, renoue avec ses origines : le Congo, les tribus locales, les singes et autres animaux de la jungle. On débute avec les paysages sublimes du Congo, qui nous accompagnent pendant tout le film. C'est une bonne idée parce qu'on ne se lasse pas de les admirer. La narration enchaîne scènes de dialogue et action rythmée. Les effets spéciaux, tant dans les combats, les courses poursuites (géniales) ou les animaux sont réalisés avec soin mais manquent parfois de réalisme. Dommage que le grain de l'image apparaisse dans certaines scènes. Évidemment, le film combat le colonialisme et l'esclavage avec virulence, ainsi que le cynisme acharné de la politique. Le scénario, toutefois, aurait pu gagner à avoir plus d'épaisseur. La succession d'aventures reste éminemment plaisante. Alexander Skarsgard propose un Tarzan calme et efficace, très séduisant, et non dénué d'humour, ce qui ne gâche rien. Il aurait pu être un poil moins victorien, dirigé vers plus de bestialité (en plus on sait qu'il sait le faire). Margot Robbie campe une Jane intelligente, énergique et loin de la demoiselle en détresse, si bien qu'elle fascine le méchant de l'histoire, Christoph Waltz qu'on a connu plus inspiré mais néanmoins très bon. Elle vole presque la vedette à ces messieurs. Samuel Jackson donne un contrepoint humoristique. Humaniste, cette nouvelle version de Tarzan manque peut-être d'un brin d'ambition mais le spectacle est assuré.

8/10

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