A cure for wellness

Lockhart, jeune cadre ambitieux de la finance, est envoyé en Suisse ramener son patron qui prolonge sa cure. Pris au piège de l’Institut et de son énigmatique corps médical, il découvre peu à peu la sinistre nature des soins proposés aux patients.
 Dès la première scène, énigmatique, le spectateur est mi au parfum : ce sera tendu. En effet, le film distille une ambiance angoissante, un charme étrange et un puissant sentiment de malaise. Il connaît une baisse de rythme vers le milieu, toutefois les 2h30 ne se sentent pas. Dane DeHaan est excellent. Jason Isaacs est parfait en médecin flippant et néanmoins séduisant. Mia Goth propose un personnage étrange, éthéré. La très bonne B.O contribue à créer l'atmosphère lourde et poisseuse de l'intrigue qui mêle inceste, expériences douteuses et critique du capitalisme. Je regrette d'importantes incohérences (plâtre et pantalon pour ne citer que celle qui m'a le plus perturbée et fait sortir du film), ainsi que l'absence d'explications concernant certains points qui restent nébuleux. J'avais deviné une partie de la fin assez vite, elle n'en est pas moins glauque et un poil trop grand-guignolesque. Esthétiquement, entre décors somptueux et photographie ultra léchée, Verbinski a mis le paquet et c'est tant mieux. Envoûtant malgré tout.
7,5/10

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