The lost city of Z

L’histoire vraie de Percy Fawcett, un colonel britannique contacté en 1906 par la Société géographique royale d'Angleterre pour partir en Amazonie afin de cartographier les frontières entre le Brésil et la Bolivie. Sur place, il se passionne pour l’exploration et découvre des traces de ce qu’il pense être une cité perdue. De retour en Angleterre, Fawcett n’a de cesse de trouver cette mystérieuse civilisation. 
Ayant vu la bande annonce mais pas lu le synopsis, j'ignorais avant de le voir qu'il s'agissait d'une histoire vraie, ce qui explique la fin assez étrange, flottante, et ressemblant presque à un rêve. Si je n'ai pas aimé cette fin, j'ai trouvé le film assez intéressant, racontant les aléas de l'exploration au début du XXème siècle. Fawcett est tiraillé entre son besoin de reconnaissance, son obsession pour la cité perdue et son amour sincère pour sa famille. Gray aurait pu être plus démonstratif quant au caractère obsessionnel de la quête de Fawcett. On navigue entre Royaume-Uni policé et luxuriante jungle amazonienne avec des décors superbes. Sans que ce soit ennuyeux, les aventures des explorateurs, très volubiles, manquent de fougue, de souffle, de véritable mystère. L'émotion point à deux ou trois moments mais trop peu pour être significative. Charlie Hunnam, très bien maquillé, est charmant mais manque d'un je-ne-sais-quoi pour emporter l'adhésion, comme le film d'ailleurs. Robert Pattinson, dont le visage est mangé par une énorme barbe, joue bien mais de façon très discrète. Sienna Miller campe le pilier de la famille Fawcett, sorte de roc insubmersible qui ose même balancer une tirade féministe à son mari presque plus ouvert quant aux Indiens que quant aux femmes. Le film est bien réalisé, formellement beau, et passionnant au fond mais manque de souffle épique.

7/10

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