Le roi Arthur : la légendre d'Excalibur

Arthur, élevé dans un bordel, ignore tout de son ascendance. Avec sa bande, il tient son quartier, jusqu'au jour où il réussit à tirer Excalibur de son rocher. Désormais la cible de Vortigern et de ses Culottes noires, il doit apprendre à maîtriser l'épée, à surmonter ses démons intérieurs et à unir le peuple. 
J'aurais aimé réussir à passer sur les monstruosités historiques qui parsèment ce film, je n'ai pas réussi. Un noir et un asiatique dans l'Angleterre du Haut Moyen-Âge ? Arthur avec un truc qui ressemble quand même vachement à un bombardier ? Et ça ce sont seulement les deux plus énormes qui vous font sortir du film. Sans parler des libertés prises avec la légende arthurienne (et ce sans l'humour hilarant d'Astier). Bref, passons. Son déroulement est celui, classique, du film initiatique avec scénario anémique ponctué d'invraisemblances et, ce malgré quelques bonnes répliques. Avec ça, qu'est-ce qui fait que le divertissement reste plaisant ? La qualité des deux acteurs principaux et du reste du casting d'abord. Charlie Hunnam campe un Arthur canaille qui aime se battre mais hésite face au pouvoir. Jude Law -qui retrouve Ritchie après les deux Sherlock Holmes- joue un roi assoiffé de pouvoir quitte à en payer le prix. Astrid Bergès-Frisbey, Djimon Hounsou, Eric Bana et Aidan Gillen complètent ce casting avec charme pour la première, et expérience pour les autres. Ensuite, et heureusement, sur une B.O survoltée, le film est très rythmé, bourré d'action et d'effets spéciaux bien réalisés. Visuellement, l'image s'avère riche et généreuse. J'ai apprécié la bonne idée de piquer Ursula de La petite sirène de Disney, son design est glauque à souhait. A noter l'influence visible du Seigneur des anneaux et de Game of thrones, l'émotion en moins. Agréable à voir sur grand écran, ce film connaîtra sans doute une suite -ou plusieurs- du moins s'il marche au box office. 
6/10

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