Valérian et la cité des mille planètes


Un mystère se cache au cœur d'Alpha, une force obscure qui menace l'existence paisible de la Cité des Mille Planètes. Valérian et Laureline, une équipe d'agents spatio-temporels, vont devoir engager une course contre la montre pour identifier la terrible menace et sauvegarder non seulement Alpha, mais l'avenir de l'univers. 
En général, j'avoue, je suis plutôt fan du travail Besson. Le cinquième élément est pour moi un monument du cinéma SF et j'adore Léon. Avec Valérian, il se plonge à fond dans le space-opéra avec déluge d'effets visuels -réussis. Il nous offre une esthétique foisonnante, riche, colorée, inventive. Les créatures, parlantes, ou non, sont extraordinaires, notamment les Pearls sublimes. J'avais des doutes quant aux deux acteurs principaux. Finalement, ils ont rapidement été levés. Dane DeHaan et Cara Delevigne forment un duo explosif et plein de charme, bien que pas exceptionnel. D'autres acteurs auraient peut-être fait mieux, avec plus de charisme, toutefois, leur charme opère entre les moues amusée de la demoiselle et le sourire ravageur de ce Valérian à la fois blagueur, dragueur et professionnel. Rihanna campe un personnage polymorphe qui décoiffe et qui se révèle presque plus dense que les deux héros, sympathiques mais dépourvus de back-ground. Sa forme réelle est canon et ses "déguisements" sont hyper bien réalisés. Sa danse, sensuelle et piquante, vaut le coup d'œil. L'intrigue s'avère prévisible, très classique, bref un peu faiblarde mais le principal n'est pas là. Beaucoup d'action, un tourbillon d'effets spéciaux, de l'humour qui fonctionne, une B.O entraînante -notamment des génériques au top- et une 3D utile dans les scènes spatiales, particulièrement spectaculaires -mais assez encombrante le reste du temps. On voit que Besson s'est fait plaisir, s'en est même donné à cœur joie et nous fait partager son plaisir. On retrouve aussi son message de brassage des cultures, de mise en commun des intelligences. Les deux premières séquences, réussies, en sont une illustration. Malgré ses défauts, le film remplit sa première mission : divertir et émerveiller.
8/10

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