A l'heure des souvenirs

Dans son magasin de photographie de Londres, Tony Webster mène une existence tranquille. Sa vie est bousculée lorsque la mère de Veronica Ford, son premier amour, lui fait un étonnant legs. Replongé dans le passé, Tony va être confronté aux secrets les plus enfouis de sa jeunesse. Les souvenirs sont-ils le pur reflet de la réalité ou autant d'histoires que nous nous sommes racontées ?

Réflexion sur les souvenirs et la façon et les raisons pour lesquelles on les réinvente, ce film est frustrant. On cherche beaucoup pour apprendre le déroulement d'évènements dont les explications sont à peine esquissées. Malgré le talent des comédiens, dont certains ne font qu'une apparition, on s'ennuie beaucoup. Le fait qu'il ne passe rien serait moins gênant si les personnages étaient plus attachants. Le vieux grincheux agace et sa jeune et mystérieuse dulcinée lasse, voire s'avère assez antipathique. Pourtant, la peinture de cette jeunesse des années 60 a un réel intérêt et une belle couleur. Le personnage d'Adrian aurait pu -et dû- être largement plus développé. La réalisation, élégante, manque de fluidité à cause de la répétition dans les flashbacks, effets de style ratés. Décevant.

4/10

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